Le contrat de chantier ou contrat d’opération offre la possibilité à une entreprise intervenant dans le BTP d’embaucher plus d’ouvriers le temps d’un ouvrage. Ce contrat de travail est un véritable outil de flexibilité pour une société. Même s’il présente de nombreux avantages, il connaît également des limites. Cet article se concentre principalement sur le principe du CDI de chantier, des bénéfices qu’il offre et de ses inconvénients.
CDI de chantier : définition et conditions
Définition du contrat
Avant tout, le CDI de chantier est un contrat de travail qui concerne uniquement les entreprises opérant dans le BTP. C’est un contrat de durée indéterminée puisque la date d’aboutissement n’y est pas mentionnée. La durée dépend de leur travail au chantier. De ce fait, il est difficile pour le chef de chantier de dire aux employeurs l’arrêt de la mission.
Les conditions du CDI de chantier
Avant l’ordonnance de 2017, seuls le domaine du bâtiment et des travaux publics ou la construction navale pouvaient conclure le CDI de chantier ou CDIC. Mais maintenant, tous les secteurs d’activités peuvent l’utiliser dès qu’ils ont auparavant négocié et conclu un accord collectif qui contient les conditions d’application et les formulaires de mise en œuvre.
Voici ce que l’accord collectif ou la convention collective doit comporter :
– les activités en question
– la taille de la société
– les mesures d’information de l’ouvrier sur la nature du contrat
– le salaire et l’indemnité de licenciement des ouvriers sous CDI de chantier
– les assurances en matière de formation de ces ouvriers
– les formalités de rupture du contrat en cas d’impossibilité de réalisation de l’opération ou l’arrêt des travaux de façon anticipée
Les avantages et les limites du CDI de chantier
Les profits qu’offre le CDIC
Pour les salariés, l’avantage principal du CDIC est la garantie d’un emploi bien rémunéré et d’une sécurité sociale. Contrairement au CDD qui a besoin d’être renouvelé, le CDI de chantier embauche des employés de façon permanente. En tout cas, le CDI de chantier comporte les mêmes avantages que le CDI classique.
Pour l’employeur, le CDIC lui offre beaucoup plus de candidats pour effectuer le travail. D’ailleurs, s’il y a une rupture du contrat, il n’est pas dans l’obligation de verser la prime de précarité exigée pour un CDD. En plus, il lui permet de garder des ouvriers compétents. Il offre également une excellente sécurité juridique pour l’employeur et les ouvriers.
Les limites de ce contrat
Chaque contrat a ses propres inconvénients et la première limite se trouve dans la flexibilité de l’entreprise. L’employeur ne peut pas licencier un salarié sans motif valable. En outre, le CDIC exige le respect d’une démarche stricte instaurée pour licencier ses salariés. En effet, cette procédure doit être respectée.
Le salarié se retrouve dans une certaine incertitude sur la durée de son travail sur le chantier. De plus, il ne peut pas savoir son salaire à l’avance, car il œuvre à une période indéterminée. Cela peut impacter la gestion de leur dépense quotidienne. De ce fait, la gestion de sa vie quotidienne peut être difficile pour lui.
